Informations pour les observateurs de la nature et les chasseurs
Certains observateurs de la nature s’étonnent de ne pas voir correctement au crépuscule ou la nuit et de ne pas pouvoir observer/adresser suffisamment les animaux, en particulier par l’optique à longue portée. Ce phénomène sera traité de manière succincte dans les paragraphes suivants. Les groupes cibles correspondants des observateurs de la nature et des chasseurs sont simplement appelés “observateurs de la nature”. Les dispositifs modernes d’observation nocturne sur base électronique ne sont pas abordés.
La “commode” voyant
Au crépuscule et la nuit, il est important d’avoir à l’esprit une image “debout”, c’est-à-dire de pouvoir observer de manière détendue et calme sur une longue période. Ceci est rendu possible grâce à des oculaires grand angle ; un “W” est alors gravé sur les jumelles derrière les valeurs optiques, par exemple 8×56. Un oculaire grand angle a un “champ de vision du côté de l’œil” de 60° et plus, ce qui signifie en bref l’angle entre les bords de l’oculaire et la pupille de sortie. Un oculaire grand angle permet à l’observateur de “regarder autour” avec la pupille dans un très grand espace lumineux, ce qui permet une observation sans fatigue extrême. Et cela peut être absolument nécessaire la nuit, parce que nous devons “répondre” à l’œil avec les jumelles beaucoup plus longtemps que pendant la journée.
L’importance de l’élève de sortie
La pupille de sortie est d’une importance décisive pour la vision crépusculaire et nocturne. Il s’agit de la sortie de lumière à l’extrémité arrière d’un système optique à longue portée et détermine essentiellement la luminosité de l’image dans l’œil. Comme l’observateur de la nature doit avoir le plus de lumière possible dans l’œil au crépuscule et la nuit, une grande pupille de sortie de 6 – 7 mm est nécessaire.
Cependant, comme la pupille de sortie représente le résultat du diamètre de l’objectif par grossissement, ce n’est pas seulement le diamètre de l’objectif qui est important pour une image lumineuse, mais aussi la taille de la pupille de sortie ! Une jumelle 20 x 60 avec sa très grande lentille d’objectif capte beaucoup de lumière, mais le fort grossissement se traduit par une très petite pupille de sortie de seulement 3 mm de diamètre. C’est un peu plus qu’une jumelle de poche compacte 8 x 20 (par exemple Leica Trinovid 8×20 BCA) d’un diamètre de 2,5 mm !
Il existe une incertitude générale concernant la taille de la pupille de sortie des jumelles par rapport à la pupille de l’œil humain, c’est-à-dire l’entrée de la lumière qui s’ouvre dans l’œil humain.
La pupille d’un jeune est d’environ 2 à 3 mm pendant la journée. Lorsque la lumière tombe, la pupille s’agrandit automatiquement sans intervention humaine, en fonction de la quantité de lumière qui pénètre dans l’œil. Chez les jeunes jusqu’à 30 ans, elle atteint environ 7 à 8 mm la nuit.
Malheureusement, un “processus de rétrécissement” biologique commence dans l’œil à partir d’environ 30 ans, ce qui réduit constamment la taille de la pupille de l’œil avec l’âge. Chez une personne de 60 ans, cela se réduit à environ 4 mm. Plus que par cette pupille, aucune lumière ne pénètre dans l’œil, car la lumière ne peut pas être comprimée.
L’observateur de la nature plus âgé ne peut donc plus utiliser la lumière des jumelles 8 x 56 qui entre par une pupille de sortie de 7 mm. La plupart de la lumière passe par la petite pupille et est perdue pour l’image dans l’œil.
Taille de la pupille de sortieUn chasseur plus âgé ne peut absolument pas se passer d’une pupille de sortie plus grande, comme on peut l’entendre encore et encore à la table des habitués. Nous, les humains, sommes des systèmes biologiques “tremblants”. Il y a des limites claires à l’observation parfaite et calme à l’aide de jumelles et de tubes binoculaires.
L’excitation, la pulsation, la peur, le tremblement post-alcoolique et le “tremblement sénile de la vieillesse”, qui se produit également à partir de 30 ans, altèrent de plus en plus “l’image calme dans l’œil”. C’est pourquoi, en particulier pour l’observateur de la nature plus âgé, une grande pupille de sortie (grand espace lumineux) est nécessaire, dans laquelle il peut “remuer” avec sa petite pupille et a donc toujours un maximum de lumière dans l’œil, même lorsqu’il tremble, tremble ou regarde la vue d’un angle.
Le numéro du crépuscule, l’être inconnu
Une autre idée fausse, historiquement répandue à la table des habitués, est l’hypothèse selon laquelle les optiques pour le crépuscule et la nuit doivent toujours montrer un grand nombre de crépuscules. Ce numéro se trouve dans les catalogues attribués aux optiques respectives. Ou inversement – selon la sagesse de la table des habitués : les optiques à longue portée pour le crépuscule et la nuit exigent toujours le nombre de crépuscules le plus élevé possible.
Malheureusement, c’est loin d’être le cas ! Le facteur crépusculaire est une valeur théorique et fondamentalement sans référence pratique, même trompeuse pour nous, observateurs de la nature.
Une jumelle 8×56 a un facteur de crépuscularité de 21 ; une lunette de visée 30×56, en revanche, a un facteur de crépuscularité beaucoup plus élevé, d’environ 44. Selon la sagesse de la table des habitués, un observateur de la nature la nuit préférerait utiliser une lunette de visée plutôt que des jumelles